Très très prochainement !
Spectacle et rencontre
Demain, à 16h, au pavillon d’accueil du conservatoire botanique de Brest, Hervé Eléouet joue son spectacle « Balthazar ou la chaussure à son pied ».
A 17h15, rencontre avec Anne Jullien et Hervé Eléouet autour de leurs ouvrages.
À Dialogues
À la librairie Dialogues aussi, on peut jouer aux poétickets. Et, si vos pas vous mènent à la table « Poésie », vous y dénicherez à côté d’autres illustres ouvrages le recueil d’Anne Jullien et Mathias.
À la petite librairie
Le livre de Mathias et Anne Jullien, Il arrive parfois que mes tableaux me manquent, figure au comptoir de la Petite Librairie, à Brest, rue Danton, juste à côté de l’urne du jeu des poétickets, dont Mathias est cette année le parrain.
Chercher l’inspiration
Comment écrire un livre ? Réponse en images par Mathias et Anne Jullien ! Tous les deux seront présent mercredi 27 février au musée des beaux arts pour le lancement des poétickets. Entrée libre.
À paraître : Il arrive parfois que mes tableaux me manquent
À paraître le 27 février : Il arrive parfois que mes tableaux me manquent.
…ou l’intérêt d’observer le monde à la loupe !
Pour composer ce livre, Mathias, artiste peintre, a soumis des fragments de ses tableaux à Anne Jullien, poète. Le résultat : un petit ouvrage en 32 vignettes et autant de surprenantes variations littéraires.
Le livre paraît le 27 février à 18h, à l’occasion du lancement du jeu des poétickets, dont Mathias est cette année le parrain, au musée des beaux arts de Brest. L’entrée est libre. Au programme : concert du Collectif Acoustique Brestois et facéties des Compteurs de girafes.
Le livre, quant à lui, coûte 5 euros.
En attendant que le livre figure dans la boutique de la maison d’édition, un bon de commande papier est disponible ici, pour paiement par chèque (mais les livres ne seront expédiés qu’après le 27) :
Bon de commande Il arrive parfois que mes tableaux me manquent
Complainte sur la place Guérin
Parmi tant de lieux communs
Qui enchantent nos mémoires
Citons la place Guérin :
Connaissez-vous son histoire ?
L’histoire de la place Guérin à Brest enfin mise en quatrains, depuis l’origine de l’humanité jusqu’à l’année prochaine, pour seulement 4 euros. Une somme. Un petit livre de haute volée, indispensable aux érudits comme aux profanes, qui sortira samedi prochain à l’occasion du festival Des-lire(s) à l’Ouest.
Couverture : collage de Magali Simon.
Les livres du Fantôme des hortensias seront présentés au Café de la Plage à partir de 11h. On y trouvera aussi les ouvrages d’Anne Jullien et Clotilde de Brito.
A 14h et à 16h30 au Café de la Plage, lecture de poèmes par Anne Jullien, Hervé Eléouet et Clotilde de Brito
A 19h au Mouton à 5 pattes, batteule de poésie avec les 3 mêmes + Arnaud le Gouëfflec.
Le reste du programme :
Dix nouvelles cartes postales
Une clé, une gomme, un manteau, un mouchoir, un torti, une pince à linge, un pinceau, une semelle, une ardoise, un souci… Voici dix nouvelles cartes postales représentant des poèmes objets.
Tout ce qu’on serre par mon biais
Et par mon biais ce qu’on desserre
Ou me répugne ou m’indiffère :
C’est clé de fa qui me seyait.
Dans une tendre ritournelle,
Un air pompier, un opéra,
Ou pour que danse un petit rat,
Avec tambour et violoncelle.
Comme un enfant rêve en son lit,
Je songe sur mon établi.
Voyez ce qu’est la destinée :
Là, quelquefois, près de l’étau,
Entre la scie et le marteau,
Je sens la chose à ma portée.
Que l’on t’use
Ô ma muse
Et je passe…
Comme un dessin qu’on efface
Je couvre d’un blanc manteau
Quelques braises qu’on attise
Afin que la flamme vive
Comme il neigera bientôt
Il n’est de nez que je ne mouche
(Même le tien Grand Mamamouche)
Aquilin, mauve ou pas vilain
Jamais jamais je ne me plains
Il n’est de nez que je ne mouche
(Même le tien Grand Mamamouche)
Tordu, bizarre ou mal fichu
C’est le destin qui m’est échu
Il n’est de nez que je ne mouche
(Même le tien Grand Mamamouche)
Distingué, grave ou bien goutteux
J’en mourrai ça n’est pas douteux
Il n’est de nez que je ne mouche
(Même le tien Grand Mamamouche)
Mon cœur se tord comme une hélice
Dont l’affamé fait son délice
Un amour de pince à linge
Il passe une brise d’été
Sur le drap que je coince
Et ce vieux pull pour qui j’en pince
Flotte au vent d’à côté
Quel pinson sot peint sans pinceau ?
Sans pinceau qu’a peint ce pinson ?
Ce pinson-ci n’est pas si sot
Qui peint sans pinceau sa chanson.
De la naissance au trépas
Sur le chemin qu’on emprunte
On voudrait bien n’être pas
Le cœur gros ni l’âme empreinte
De tristesse, ni l’orteil
Qui gratouille et nous démange
Mais c’est tous les jours pareil
C’est le destin qui nous mange
Quelque ailleurs où nous allons
Il a, monstre épouvantable
L’estomac dans les talons
Et ne quitte pas la table
Je meurs à la boutonnière
Un beau soir à l’opéra
Et mon âme saisonnière
Comme une larme expira
Je suis un vers sur une ardoise
Qui sait courir et sait chanter
Comme on savoure une framboise
Dans les premiers jours de l’été
Voix d’aujourd’hui 2015 – 2016
Slam, lettres inattendues ou TER poétiques : quelques images de l’opération Voix d’aujourd’hui menée en 2015 – 2016 dans trois lycées finistériens.
Papier timbré, un atelier d’écriture de lettres poétiques
En 2014, un atelier d’écriture de lettres poétiques naît au lycée La Pérouse-Kerichen à Brest, dont le principe consiste à proposer aux élèves de poser par voie postale une question poétique et décalée, une demande de renseignement inattendue à un interlocuteur de leur choix.
Dans ce film, intervenant, documentalistes et enseignants évoquent la version 2016 de cet atelier d’écriture, menée au lycée La Pérouse-Kerichen à Brest et à Nicolet Hich School à Glendale, USA.
Papier timbré, un atelier d’écriture de lettres poetiques from Lettres poétiques – art postal on Vimeo.
Le livre Papier timbré est en vente à la Petite Librairie à Brest, ou sur ce site.